Quant à la Journée internationale de la Francophonie du 20 mars, elle a suscité de savoureux échanges sur la langue française entre la France, le Québec, la Louisiane et l’Afrique francophone. Parmi des formats libres et la série La Puissance des mots, on retient le poignant épisode de Joël Karekezi sur le pardon au Rwanda, vingt-cinq ans après le génocide des Tutsi (le cinéaste est également l’auteur d’un documentaire, Rwanda : portraits du pardon, et d’un premier film de fiction, La Miséricorde de la jungle, récompensé par l’Etalon d’or au Fespaco 2019 à Ouagadougou), les jurons du Québec qui témoignent des tabous d’une société qui pratique son français, « legs d’une tentative de colonisation ratée », en assiégée au milieu d’une Amérique du Nord majoritairement anglophone. Et encore la proposition poétique de l’Ivoiro-Sénégalais Xuman de rendre compte de la diversité des français parlés sur le continent en créant une « Académie africaine des langues participative ».
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