Génération Syrie : le making of des photos publiées par l’AFP

Aujourd’hui, cette exigence d’exactitude et d’impartialité n’a pas changé. C’est elle qui continue d’animer les huit personnes qui composent le desk photo et leurs six collègues du service vidéo.

Au desk de Nicosie, édition d’une photo venant de Syrie, 14 mars 2018. (D.R.)

Chaque jour, elles se relaient pour éditer, vérifier, authentifier chacune des photos et des vidéos que nous diffusons. C’est un processus aussi long et fastidieux qu’indispensable.

Il est également très éprouvant sur le plan psychologique, car certaines de ces images sont d’une violence insoutenable, surtout celles montrant des enfants.

Nos éditeurs photo et vidéo doivent pourtant les examiner afin d’évaluer leur intérêt et de décider lesquelles peuvent être utilisées.

C’est une tâche ingrate qui peut ébranler les plus solides et fait peser le risque de problèmes psychosociaux. Le stress post-traumatique est une menace de plus en plus réelle dans les salles de rédaction comme la nôtre. En soutien des pigistes qui sont sur le terrain, les éditeurs et les éditrices sont les héros méconnus de cette couverture.