Comment le monde sportif lutte contre la radicalisation en Ile-de-France

Car dans une note confidentielle du 26 avril 2018, émanant de la préfète de l’Essonne de l’époque, les raisons qui ont poussé à fermer le site étaient sans équivoque : Frédéric Botbol, le gérant du stand de tir, « manque de sérieux, avec une clientèle composée de jeunes issus des quartiers sensibles présentant des signes extérieurs d’une religion islamique rigoriste ». Son activité professionnelle consiste à « initier des débutants au tir à balles réelles avec des armes lourdes ». Sachant que le gérant a été « interdit d’exercer à Paris où il avait encadré des séances de tir pour Samy Amimour, l’un des terroristes du Bataclan, et avait été contraint de jeter son dévolu sur Wissous pour poursuivre ses stages ».