Comment le monde sportif lutte contre la radicalisation en Ile-de-France

Il reste la difficulté de fixer les limites à ne pas franchir. Refuser une femme qui porte le voile dans un club constituerait par exemple un réel problème : «Refuse-t-on quelqu’un qui porte un tatouage? Cela ne gêne pas forcément la pratique et cela donne des arguments aux rigoristes qui pourraient ensuite l’accueillir dans un club qui serait bien plus replié sur l’islam », argumente Sylvain Havez. «Le sport et notamment le foot est tout ce qu’il nous reste comme instrument pour le vivre-ensemble dans certains quartiers, renchérit Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnelle (LFP) de 2002 à 2016. Il faut davantage venir en aide aux structures amateurs qui œuvrent un peu partout. »