Comment le monde sportif lutte contre la radicalisation en Ile-de-France

« Au vu du nombre de pratiquants, les dérives communautaires restent marginales. Mais je ne les minimise pas. Il vaut mieux affronter le problème plutôt que de le laisser pourrir, quitte à mener une vraie réflexion ensuite sur le recrutement de ces bénévoles, en les valorisant davantage » reprend-elle.

Car un seul cas peut s’avérer dramatique. «Quentin s’est radicalisé, entre autre, au club de foot de Sevran, lâche Véronique Roy, qui a vu son fils partir en Syrie avec trois ou quatre coéquipiers en septembre 2014, avant de mourir en Irak en janvier 2016. Et c’est un membre de la salle de musculation de Quentin qui l’a conduit à l’aéroport. Il y a des prédateurs. »