Comment le monde sportif lutte contre la radicalisation en Ile-de-France

Reprendre une activité dans ce genre de lieu n’est pas non plus chose facile. La société Soprotir qui a récupéré le stand de tir de Wissous (Essonne), fermé par les autorités, doit montrer patte blanche avant sa réouverture dans les prochains jours. « Il a été noté une volonté (des repreneurs) de renforcer la sécurité », indique la préfecture de l’Essonne qui promet de nouveaux contrôles.

«La fédération interdit désormais des séances d’initiation pour des débutants, les personnes qui viendront tirer ici seront forcément licenciées au club, avec le contrôle que cela implique, indique Stéphane Rollin, actionnaire de Soprotir qui a entièrement rénové le stand de Wissous. On ne fait pas de formation à la guerre ici, mais du tir sportif. »