Ariski : Mais il y a autre chose. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de pays plongés dans la corruption et la dictature. C’est la pensée unique qui règne. Chez Renault, on a incité des travailleurs à retourner vivre chez eux ! Mais on a combattu ce système. Le problème également, c’est que nous n’avons pas été formés en France. Du coup, on ne pouvait rien transmettre si on retournait au bled.
Aujourd’hui comment qualifieriez-vous votre niveau de vie ?
Georges : Je pense qu’on a un niveau de vie nettement meilleur que celui de la jeunesse actuelle. Aujourd’hui, la chose frappante, ce sont les inégalités sociales entre les riches et les pauvres qui ont augmenté de manière incroyable. Et c’est l’un des soucis de fond de la société française. Mais ça reste quand même un pays riche. Je rêve d’une mesure politique qui définisse un salaire maximum. Je suis surpris que la masse des français tolère ces écarts.