Quand Mi a disparu il y a deux ans, sa famille a tout fait pour la retrouver, voyageant jusqu’à Ha Giang City, à plus de 150 km. Seulement pour apprendre que Mi avait sûrement été emmenée en Chine. Sa mère, Do, ne garde d’elle qu’une photographie qu’elle montre à ceux qu’elle croise et qui pourraient l’aider à ramener Mi à la maison.
Comme elle, les familles n’ont personne vers qui se tourner pour retrouver leurs filles et comprendre ce qui leur est arrivé.
PLAN INTERNATIONAL S’ENGAGE SUR LE TERRAIN DE LA PRÉVENTION
En effet, malgré ces drames, l’existence du trafic de jeunes Vietnamiennes n’est pas encore connue de tout le monde et les communautés vivant près de la frontière ne savent pas toujours qu’elles deviennent la cible de tels réseaux.
Dans ces régions très isolées la police est peu présente et ne dispose pas des moyens de lancer des recherches. Pour signaler plus rapidement les disparitions, Plan International a participé à la mise en place d’une ligne d’urgence. Depuis trois ans, c’est plus de 8000 appels qui ont été reçus !