C’est au peuple qu’il reviendra de trancher, toujours, à la fin, mais dans le respect des institutions que nous nous sommes données. La force de la démocratie doit reposer sur la qualité du débat public, pas sur le rapport de forces qui résulte du chaos, de la violence urbaine et de la frénésie des réseaux sociaux. Le message qui cherche à s’exprimer derrière le mouvement social inédit des gilets jaunes existe : il doit être entendu, comme lui-même doit être capable de s’exprimer désormais par la discussion. Le temps de la protestation violente et celui du déni doivent cesser de part et d’autre pour ouvrir le temps du dialogue.
0