Sur l’île de Lesbos, la colère et la haine prennent le dessus

Clashs entre migrants et forces de l’ordre après le blocage d’une route aux abords du camp de la Moria, lundi. Photo Angelos Tzortzinis. AFP

Injures
Mais en matière d’inhumanité, les Grecs n’ont pas été en reste. Dimanche, dans le nord de l’île de Lesbos , des militants d’Aube dorée, les visages déformés par la haine, ont empêché une autre embarcation de débarquer. Avec à son bord une quarantaine de réfugiés, dont des bébés. Leurs cris et leurs injures se déversaient comme un torrent de boue dans le paysage idyllique du petit port de Thermi. D’où la représentante du Haut Commissariat aux réfugiés sur l’île sera chassée, sous les menaces, de même qu’une équipe de France Télévisions, alors qu’un journaliste allemand a été lui violemment tabassé. Pourtant présente, la police n’interviendra pas.