Sur l’île de Lesbos, la colère et la haine prennent le dessus

Des migrants empêchés de débarquer par des locaux, dimanche. Photo Aris Messinis. AFP

Des migrants afghans, dont de nombreux enfants, débarquent à Lesbos, dimanche. Photo Alkis Konstantinidis. Reuters

Lundi, les gardes-côtes grecs ont repoussé sans ménagement une autre embarcation qui se dirigeait vers la Grèce, n’hésitant pas à tirer en l’air. Dans ce climat délétère, que deviendront les réfugiés si les ONG quittent Lesbos ? Et qu’en pense le gouvernement grec qui n’a cessé lui aussi de les stigmatiser ? Et dont la seule réponse pour l’instant consiste à geler les procédures du droit d’asile en cours, et à déployer l’armée pour de grandes manœuvres dans la mer Egée. Une militarisation de la crise qui n’incite pas à l’optimisme.