Se définir soi-même, le défi des jeunes Asiatiques de France

« C’était une insulte pour elle. Ça l’agaçait que je parle très mal chinois, elle me trouvait insolente… Je ne comprenais pas ! Je pense que beaucoup de la seconde génération se retrouvent dans une pression et l’envie de faire honneur à leurs parents mais en même temps, ce sont des enfants de nos jours… C’était difficile à concilier », estime aujourd’hui la bloggeuse. D’ailleurs, elle avoue qu’après 20 ans d’apprentissage du chinois, la tâche est toujours compliquée ! « Au final, je pratique le kitchen chinese, comme on dit aux États-Unis. Je peux commander sans problème au restaurant mais impossible d’avoir une conversation sur des sujets politiques ou autre. J’avais l’impression que ma mère avait honte de mes capacités. Et le blog était une manière de me réapproprier mes origines. »