Le service norvégien de contre-espionnage, Politiets Sikkerhetstjeneste (PST), s’est ému de l’amourette, n’excluant pas que la réfugiée puisse être manipulée par les services iraniens pour cibler un membre éminent du gouvernement. Per Sandberg était ministre des Pêches, responsable à ce titre de la plus importante ressource de la Norvège après les hydrocarbures. Le PST considère que l’Iran est l’un des trois pays, avec la Russie et la Chine, menant les activités d’espionnage les plus intenses à Oslo. Les agents ont demandé dès le retour du ministre à examiner son téléphone portable officiel, expliquant qu’il contenait, sinon des informations secrètes, du moins des listes de contacts confidentiels ainsi que des mots de passe et des numéros de téléphone sensibles.
Un livre sur l’amour et le voyage…
Le ministre a tenté de se justifier en affirmant qu’il avait eu « de bonnes raisons » de dissimuler son voyage car il ne voulait pas que son épouse légitime, qui se trouve être secrétaire d’État au ministère de la Santé, l’apprenne. Il a expliqué aussi que l’Iran était un magnifique pays pour y faire du tourisme.