Si les violences au sein des camps de rétention sont graves, elles sont loin de se limiter aux murs de ces prisons. « Les passeurs, ces trafiquants d’êtres humains, gèrent leurs propres camps de transit, où les migrants sont traités comme du bétail, avant d’être envoyés vers la côte dans des conditions déplorables », explique Jean-Guy Vataux.
« Il y a de très sérieuses allégations de travail forcé, si ce n’est d’esclavage, de la part de l’OIM, qui accuse les passeurs », renchérit Hanan Salah.