L’histoire insoupçonnée de l’érotisme en terre d’Islam

Comme les chez les Grecs anciens, l'amitié amoureuse entre les éphèbes est décrite comme une source d'exaltation dans la littérature musulmane

Comme les chez les Grecs anciens, l’amitié amoureuse entre les éphèbes est décrite comme une source d’exaltation dans la littérature musulmane

En tant que religion et selon les textes sacrés, l’islam interdit l’homosexualité et la considère comme un vice et une turpitude. Sur ce point, l’islam s’inscrit dans la continuité des autre religions monothéistes, en reprenant l’histoire de Sodome et le sort du peuple de Loth pour interdire l’homosexualité.

Le mythe fondateur de Sodome

Comme l’explique le Tunisien Abdelwahab Boudhiba dans La sexualité en islam (1975, éd.Puf), l’islam a une vision du couple fondée sur « l’harmonie préétablie et préméditée des sexes ». Ce qui suppose une complémentarité foncière du masculin et du féminin. Le but de cette complémentarité est la jouissance et le plaisir, mais aussi et surtout la procréation et la perpétuation de la race humaine. Dans cet esprit, l’homosexualité serait une violation de l’harmonie naturelle et une menace d’anarchie et de déséquilibre.