La démocratie peut-elle survivre à la haine?

La haine est dysfonctionnelle. Si elle règne sans contrôle, elle peut être une étape dans les processus par lesquels les démocraties, fragiles, pourraient mourir. Les démocrates peuvent avoir – doivent avoir – des adversaires politiques, mais ils ne doivent pas avoir d’ennemis.

[1]. Monique Dagnaud, « Réguler Internet ? Même pas en rêve », Telos, 10 novembre 2019.

[2] Précisions empruntées à Steven Levitsky, Daniel Ziblatt, La Mort des démocraties, Calmann-Lévy, coll. « Liberté de l’esprit », 2019 (2018).