Un phénomène difficilement quantifiable : « La migration de retour est peu étudiée, alors qu’elle concerne parfois des effectifs de population importants, souvent d’âge actif, et pas seulement des retraités », constate le Centre population et développement. Cet Institut de recherche pour le développement, à l’université de Paris, n’est pas le seul à le déplorer. « Les enfants d’origine subsaharienne en France font l’objet d’un nombre limité d’études et les données statistiques sont particulièrement rares », confirme le Centre d’information et d’études sur les migrations internationales. « Même si certains liens avec l’administration — notamment fiscale — peuvent exister et conduire à ce que l’information soit donnée, cela ne représente qu’une partie infime des informations sur les départs », indique de son côté l’Insee.
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