Des enfants, assis devant un local du Croissant Rouge syrien, attendent leur évacuation de Douma, une des localités de la Ghouta orientale, tenue par les rebelles et sur le point de tomber face à l’offensive des forces du régime. Le 13 mars 2018. (AFP / Hamza Al-ajweh)
Le conflit en Syrie est entré le 15 mars dans sa huitième année. Et depuis le début, l’AFP est l’un des très rares médias internationaux à avoir constamment maintenu une couverture sur le terrain. Pour y parvenir, nous nous appuyons sur un réseau de pigistes que nous avons bâti au fil des années et qui est sans doute sans équivalent.
Tout a commencé en 2013, lorsqu’il est devenu clair que les journalistes étrangers étaient devenus des cibles prioritaires pour les jihadistes et diverses bandes dans les zones contrôlées par les rebelles. Avec l’accroissement du nombre des enlèvements dans ces zones, continuer à envoyer des reporters pour qu’ils deviennent des otages (ou pire) n’était pas une option réaliste.