Si la salve de condamnations ne tenait pas lieu de réaction officielle d’Alger, le rejet exprimé mercredi par le porte-parole Amar Belhimer lève désormais toute ambiguïté. Il confirme l’impression de maints observateurs selon laquelle les tensions internes à l’appareil n’ont pas joué en faveur des partisans de l’ouverture.
La longue absence du président Tebboune avait en effet créé un vide du pouvoir dans lequel se sont engouffrés les segments les plus durs de l’establishment. « Durant l’effacement du chef d’Etat, toute une série de seconds couteaux et de représentants d’officines est montée au créneau, commente une source française proche de l’Elysée. Le rapport Stora a été une aubaine saisie par toute une périphérie du système pour revenir au centre du jeu. »