La lecture publique qu’a faite l’Elysée de cette position ouverte a grandement contribué à miner la réception du rapport en Algérie. « La reconnaissance des faits, oui. Des excuses, non », avait assuré le 20 janvier – jour de la remise du rapport – une source élyséenne aux médias français qui ont aussitôt mis en exergue ce « refus de la repentance » de la présidence de la République, créant de facto une confusion entre une posture officielle et un rapport académique.
France-Algérie : la réconciliation mémorielle à la peine

Le Mémorial du martyr, « Maqam Echahid », commémorant la guerre d’indépendance algérienne, à Alger, le 21 janvier.
RYAD KRAMDI / AFP