France-Algérie : la réconciliation mémorielle à la peine

Face à cette double hypothèque politique, Benjamin Stora, qui était pressenti pour présider la « commission Mémoire et vérité » – chargée de la mise en œuvre pratique des recommandations du rapport –, a décidé de « se mettre en retrait » et d’« attendre » que le pouvoir politique prenne des initiatives, a-t-il confié au Monde. « La balle est maintenant dans le camp de l’Elysée, précise-t-il. Je ne peux pas continuer à prendre des coups, seul, en première ligne. »