La fiancée juive de Damas
– Oui ! Mais elle a disparu en 1948, elle est morte quelque part, pendant les combats, on n’a jamais su où !
– Elle est vivante, elle habite Damas. Son petit-fils nous a donné toutes les précisions.
– Vivante ? A Damas ? Son petit-fils ?
– Oui. L’un de ses petits-fils. Un réfugié syrien naturalisé polonais. Il parle très bien anglais, il travaille à Londres et Varsovie.»
Quelques heures plus tard, Amnon et Malik se parlent au téléphone, puis sur Skype. Une heure encore et Skype se rallume pour un sidérant dialogue entre une famille syrienne à Damas et une famille israélienne à Haïfa, unies par les liens du sang, séparées par les barbelés du temps et de la guerre.