La fiancée juive de Damas

«En 1967, je collais mon oreille au transistor. J’avais réussi à trouver les ondes en hébreu, on donnait les noms des soldats tués et j’avais toujours peur qu’il y ait un Elkayam. Un peu après, Yassine a amené quelqu’un à la maison, un Allemand, je crois que c’était un journaliste, il l’avait rencontré au café, il cherchait des Palestiniens réfugiés en Syrie. Je lui ai raconté mon histoire et je lui ai donné une lettre pour ma famille à Haïfa. Il m’a promis de la poster de Jordanie.»