La fiancée juive de Damas
Mais elle n’a pas de papiers pour voyager. Pas d’identité. Elle n’est plus syrienne, pas encore israélienne, plus musulmane, pas encore juive. Comme là-bas, sur les routes, en mer et dans les foyers, Rachel et les siens sont des fragments d’humanité détachés de l’arbre originel, dispersés au gré des passions individuelles et collectives. Ils ont l’amour, la guerre et l’exil en héritage. Le même sang court dans leurs veines, mais il n’est pas sûr que les jeunes cousins arabes et juifs puissent accepter cette réalité.