Esclavage, mémoire et plaques de rue : à Bordeaux, un «tabou tombe» en catimini

Plus modéré, Hubert Rutil, président de l’association L’A Cosmopolitaine, se réjouit que «Bordeaux prenne enfin conscience de son rôle dans la traite négrière. Ces plaques montrent le chemin parcouru. On va dans le bon sens, même s’il reste encore du travail.» Il regrette lui aussi le manque de communication : «Je savais que ça devait se faire bientôt, mais pas quand exactement. Un acte de cette importance mérite une meilleure visibilité, c’est certain.»