Comme Salim M., quelque 300 détenus – sur les plus de 500 actuellement incarcérés pour des faits de terrorisme – sont passés par les QER, ces quartiers d’évaluation qui ont remplacé les Upra. Ils doivent y séjourner quatre mois avant d’être orientés à l’isolement, en régime classique ou dans un QPR, un quartier pour les détenus radicalisés les plus dangereux. Ceux-ci se trouvent à Lille-Annœullin, Condé-sur-Sarthe et Vendin-le-Vieil. Pour l’administration pénitentiaire, l’évaluation est « le nerf de la guerre » pour affiner la prise en charge des détenus radicalisés.
Les QER offrent un « échantillon » très important, qui permet d’avoir un peu plus de recul sur les profils et les tendances.à franceinfo