Couvrir Alep, la peur au ventre et le ventre vide (making of 1)

A Syrian man shows marks of torture on his back, after he was released from regime forces, in the Bustan Pasha neighbourhood of Syria's northern city of Aleppo on August 23, 2012Un Syrien libéré après un séjour dans les prisons du régime montre des marques de tortures sur son dos, en août 2012 à Alep (AFP / James Lawler Duggan)

J’ai été torturé dans les deux geôles. Le plus dur, c’était du côté du régime, car ils voulaient  m’arracher des « aveux ». Chez Daech, l’accusation était toute trouvée : j’avais une caméra donc j’étais un « infidèle » pour eux, ils n’avaient pas besoin de m’interroger.