Manifestation contre le régime syrien dans le quartier rebelle de Bustan al-Qasr à Alep, en mai 2016 (AFP / Karam Al-masri)
Le photographe et moi sommes sortis six mois plus tard après une « amnistie » mais notre troisième compagnon, le secouriste, a eu moins de chance. Il a été décapité après cinquante-cinq jours de détention, ils ont filmé la vidéo et nous l’ont montrée : « Regardez votre ami, c’est ce qui va vous arriver bientôt ». Ils nous ont vraiment terrorisés. J’étais très angoissé durant toute ma détention. Je pensais : « demain ça sera mon tour, après demain ça sera mon tour ».