Cinq ans après la tuerie, le triomphe des anti-Charlie

Genoux à terre devant les tenants de l’islam politique qui ont réussi à faire passer la critique de la religion pour un crime raciste. Dans l’indifférence générale, on assiste au retour du crime de blasphème. On ne pouvait pas mieux tuer une seconde fois les dessinateurs de Charlie. La gauche radicale indigéniste, racisée et néo-féministe qui s’indignait de « l’islamophobie » de Charlie, se frotte les mains. Elle a le vent en poupe. Ses icônes sont vénérées par les médias et les réseaux sociaux. Virginie Despentes est une star. Rokhaya Diallo une icône. Danièle Obono une martyre depuis que le journal Valeurs Actuelles a eu l’idée, qu’on peut contester, de la représenter en esclave dans une fiction de série B plus ratée que raciste.