« Honorer les combattants noirs, nos frères de lutte »

Tout en réfutant les allégations allemandes, tout en construisant lentement le monument de Reims, l’armée française éloigna des zones d’occupation la plupart des Sénégalais (1920), puis les Malgaches (1921) et les Antillais (1923), et en 1925, elle retira définitivement les tirailleurs nord-africains. Il ne restait plus qu’une poignée de soldats noirs. Une requête d’évacuation «complète et absolue» de ces hommes de «couleur» fut déposée en février 1926 par le commissaire allemand des territoires occupés. En 1928, la France accepta de les retirer. Entre-temps, le monument de Reims avait été oublié… mais pas par les Allemands qui, comme mentionné plus haut, exécutèrent des milliers de ces combattants.