« Honorer les combattants noirs, nos frères de lutte »

Même après la convention d’armistice franco-allemande du 22 juin, 49 000 soldats indigènes demeuraient encore prisonniers, dont 16 000 «tirailleurs sénégalais», 3 800 Malgaches et quelques centaines d’Antillais. La plupart d’entre eux furent disséminés dans de nombreux camps en France (frontstalags) à la demande des Allemands qui refusaient de les envoyer en Allemagne. Ces camps existaient dans toute la France, et notamment à Reims.