« Honorer les combattants noirs, nos frères de lutte »

Cela n’empêcha pas le discours raciste de fermenter, d’être repris par les nationaux-socialistes en Allemagne. Adolf Hitler s’en inspira largement dans son livre Mein Kampf. Il consacra tout un chapitre aux troupes noires et leur prépara une vengeance apocalyptique. Durant les mois de mai et de juin 1940, les forces allemandes massacrèrent entre 2 000 et 2 500 combattants noirs après leur capture car, pour Hitler, la France ambitionnait d’abâtardir l’Allemagne, et les «nègres» étaient le véritable bras armé d’une «juiverie internationale» liguée contre la race blanche, en particulier contre le peuple allemand déjà humilié par le traité de Versailles.