Au nord de la Tunisie, une école de breakdance permet de rêver à un avenir meilleur

C’est un jour particulier. Deux grands danseurs, Amine Miladi, alias « South Eagle », et Medghar Gharbi, alias « Marvel », sont là pour une semaine. À l’initiative d’une directrice artistique belge, Lisbeth Benout Thabet, liée au pays par son mari et ses fils, des stages d’arts de rue se tiennent à Semmama depuis deux ans. C’est bien la toute première fois que les Ghar Boys vont recevoir des cours de break. Leurs nouveaux professeurs n’en sont pas moins impressionnés. « Il va falloir que je revoie mon programme, je ne m’attendais pas à ce niveau », commente South Eagle, un champion tunisien internationalement reconnu, dont les jeunes breakers suivent les exploits sur Instagram.