Au nord de la Tunisie, une école de breakdance permet de rêver à un avenir meilleur

« Au départ, nos frères aînés regardaient des vidéos sur YouTube, et nous, on les imitait », raconte Aoued, garçon athlétique de 20 ans, capable d’enchaîner avec un naturel désarmant une dizaine de windmills – sorte de coupole réalisée avec les jambes, par des rotations en équilibre sur le torse. Ghar Boys ? Ghar signifie grotte en arabe. Il y a une dizaine d’années, dans les décors enchanteurs de cette montagne et ses cirques de pierre, des jeunes ont commencé à pratiquer cette discipline, à l’intersection de la danse et du sport, promise à l’affiche des Jeux Olympiques 2024. Avant que le centre ne leur offre un lieu d’entraînement et de création.