Au nord de la Tunisie, une école de breakdance permet de rêver à un avenir meilleur

C’est que le lieu se trouve à quelques mètres du secteur militaire fermé. Depuis l’implantation du groupe État islamique en Tunisie, dans le sillage de la révolution de 2011, les reliefs mitoyens de la frontière algérienne sont devenus des maquis pour les djihadistes. La tribu des Helali a dû se résoudre à descendre vers les plaines pour fuir les opérations de l’armée. La zone est une précieuse réserve naturelle désormais ravagée par les incendies que provoquent les bombardements et les explosions de mines. Un désastre écologique, économique et humain. Pourtant, malgré la chaleur et les enjeux sécuritaires, une étrange tradition est née dans les replis caverneux de ces confins déshérités. Comme un air de Bronx au milieu des oliviers.