Au nord de la Tunisie, une école de breakdance permet de rêver à un avenir meilleur
Son destin a marqué le clan, au point d’inspirer un slam à Khoissay, le poète du crew : « Je danserai malgré les terroristes ». « Cette montagne, elle est à nous, elle est trop belle pour Photoshop, la guerre ne nous fera pas partir ! » Lors du spectacle de fin de stage, il animera le public au son des tambours traditionnels. « Les jeunes ont conscience d’où ils viennent, commente, ému, le directeur. L’ouverture et le métissage ne menacent pas notre identité, elles l’enrichissent. » Finalement, les démonstrations de break se mêleront aux chants et aux danses de Mbarka, la doyenne de Semmama, 88 ans.