Au nord de la Tunisie, une école de breakdance permet de rêver à un avenir meilleur
Le spectacle de fin de stage mêlera les démonstrations de breakdance aux chants traditionnels de Mbarka, 88 ans, la doyenne du village. ( – ) Nicolas Fauqué L’Équipe
C’est que la famille Helali a payé son tribut. Le djihadisme ne lui a pas seulement pris ses terres mais aussi l’un de ses fils : Raouf, « le plus beau garçon de la famille », un neveu tué en octobre 2015 lors d’un bombardement sur Alep. Personne n’a compris comment ce jeune homme discret, passionné de mode et de breakdance, avait pu se retrouver en Syrie. « Il faisait partie de la première génération du crew des Ghar Boys », raconte Adnen Helali, le cousin de Moez, homme de lettres, figure engagée de la scène culturelle locale, devenu une figure tutélaire pour les jeunes de Semmama.