La première inscription connue mentionnant l’arabe remonte à 853 av. J.-C., soit 1 400 ans avant que le garçon, Mahomet, soit reconnu prophète. Dans les conquêtes qui ont suivi, des tribus et des peuples disparates du Golfe à l’Afrique du Nord ont été unis par le tourbillon de l’écriture arabe et par la plus hantante des prières musulmanes « La ilaha illa Allah »: «Il n’y a pas d’autre dieu qu’Allah». Ce livre, le Coran, n’était «pas seulement l’Écriture de l’islam, mais aussi le texte fondateur de l’Arabdom… avec tout le poids historique d’un Pentateuque, d’une Magna Carta et d’une Déclaration d’indépendance». L’histoire arabe et islamique, explique-t-il, dans un long débat sur un thème succinct et caractéristique, «ne sont pas seulement liés à la hanche, mais au cœur».
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