Pourtant, même vu de Sanaa, tout n’est pas perdu. L’espoir est maintenu en vie par un écrivain qui soulève les esprits et suscite l’imagination en comparant la poésie préislamique aux festivals de pop et en citant les réflexions intemporelles d’un arabe du VIe siècle après la perte de son jeune fils Zayid – préfigurant la célèbre lamentation à venir du soleil et le matin, quand nous nous souvenons aussi de nos proches. Les mots sont, en effet, toujours les armes les plus tranchantes.
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