J’ai suivi des hommes et des institutions religieuses construites et tenues par des hommes sans m’en rendre compte alors que je refusais de suivre les hommes et leurs institutions, L’Islam des quartiers, en tant qu’institution religieuse, m’avait eu avec ses illusions et ses fausses promesses. J’ai naïvement cru que je suivais un corpus sacré parce que divin, en réalité je suivais la sacralisation de réflexions et d’interprétations profondément humaines…. et donc aussi perfectibles que les réflexions humaines les plus communes.
J’ai naïvement cru que je suivais un corpus sacré parceque divin alors que je suivais la sacralisation de réflexions et d’interprétations profondément humaines….
A ce moment j’ai compris que LA vérité n’existe pas. J’ai compris que le chemin vers Dieu est un voyage, une direction, une recherche, une introversion et non un corpus idéologique, légaliste, avec une légitimité « magique », ou une perfection comportementale figée à atteindre par le mimétisme quotidien le plus strict. Au contraire le chemin vers Dieu est un comportement mobile, « plastique », qui embrasse tous les contextes par la direction éthique qu’il propose par l’expérience de Vie.
En vérité j’ai abandonné des concepts d’hommes pour suivre d’autres concept d’homme……
La seul chose positive que je garde de cette époque est la prière qui m’a appris l’introspection quotidienne et intense. Ces moments m’ont beaucoup appaisé et réconforté n’en déplaise aux athées les plus forcenés.