Pourquoi je suis sorti de « l’islam des quartiers »

Et puis j’ai fini par voir doucement la perfectibilité de ce chemin que j’avais adopté à la hâte. En effet si celui-ci répondait très rapidement à mes besoins les plus immédiats (autorité, identité, métaphysique, modèle idéaliste), et si je ne cédai plus à mes anciens travers, j’en avais adopté d’autres, moins visibles, mais peut-être plus graves dans le sens où ils étaient empreints de jugement de valeur envers les gens et de classement selon la dévotion des uns et des autres pour cet l’islam qu’on m’avait apprit et qui était pour moi le seul islam légitime à l’époque. Quand j’ai commencé à me rendre compte de cette perfectibilité, une brèche était en train de s’ouvrir en moi.