Farid raconte sa mission : « J’ai déjà enlevé les draps d’un détenu qui voulait se pendre. Il disait que personne ne l’attendait dehors. J’ai enlevé une lettre d’amour qui disait adieu à une mère. J’ai vu un mineur qui voulait en finir en se tailladant les veines… », explique le quadragénaire.
Silences, laisser-aller, absences en promenade…
« La fragilité est partout, dans n’importe quel bâtiment », insiste Farid. Il évoque les « mules » d’Amérique latine, ces passeurs de drogue, arrêtés à leur descente d’avion à Roissy, et incarcérés à 10 000 km de leur famille.