Seine-Saint-Denis : ces prisonniers ouvrent l’œil sur la détresse des autres

Le dispositif se déploie actuellement à Fleury-Mérogis (Essonne), où les suicides se sont multipliés en 2018.

« J’AI ENLEVÉ LES DRAPS D UN DÉTENU QUI VOULAIT SE PENDRE »

LP/C.S.
LP/C.S.  

« Au début je ne pensais pas être utile, mais des détenus m’ont poussé à y aller, et ça fait deux ans que je suis CDS », résume Farid, 45 ans, incarcéré à Villepinte et en attente de jugement. Sa femme et son frère, présents à sa remise de diplôme, ne sont pas franchement étonnés qu’il ait endossé ce rôle de sentinelle. « Vu sa personnalité, ça lui tient à cœur et c’est un cercle vertueux », sourit son épouse.