Seine-Saint-Denis : ces prisonniers ouvrent l’œil sur la détresse des autres

Malgré ses sourires et son aisance relationnelle, l’expression « choc carcéral » n’est pas un concept pour lui. « Ma vie a basculé du jour au lendemain. Je me suis retrouvé avec trois personnes en cellule qui fumaient de la drogue », dit-il. Et la détresse ne se raconte pas toujours, elle se décèle parfois dans les silences, les absences en promenade, un laisser-aller, une barbe qui pousse…

« Il y a aussi les mauvaises nouvelles qui créent des chocs, ajoute Farid. Un parloir fantôme (quand le visiteur ne vient pas, NDLR), un divorce, un officier qui vient te dire que ton père est décédé ».