Pierre Henry cédera sa place à Delphine Rouilleault, sa benjamine de 25 ans. Une nouvelle ère pour France terre d’asile. Mais il ne rend pas pour autant son tablier. Dans son bureau déjà encombré de cartons, il livre réflexions et confidences.
Dans quel état d’esprit abordez-vous votre départ de France terre d’asile ?
Pierre Henry Depuis le début, j’ai toujours voulu avoir un rapport de plaisir au travail. Cela ne peut pas être autrement. Diriger une organisation de 1 100 salariés et gérer les relations avec les pouvoirs publics, c’est une énorme charge mentale. Au bout de 24 ans de direction, j’ai besoin de me réinventer et d’innover.