Cela n’a pas suffi à convaincre, non seulement la Première ministre Erna Solberg, qui n’a pas apprécié d’avoir été tenue à l’écart, mais aussi ses camarades populistes, qui ont peu goûté son escapade iranienne. Le Parti du progrès (FRP), le mouvement anti-immigration qui a obtenu 16 % des suffrages exprimés aux dernières élections, s’est fait une spécialité de dénoncer « l’islamisation rampante » de la Norvège et réclame à cor et à cri l’expulsion immédiate des réfugiés dont la demande d’asile est rejetée. Or, la jolie Iranienne avait dû s’y reprendre à quatre fois avant d’obtenir le permis de résidence…
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