Autre problème : les garde-côtes qui enfreignent régulièrement le droit international. Les cas de racket et de maltraitance des migrants repêchés sont nombreux, certaines ONG reprochant même à des garde-côtes d’avoir ouvert le feu dans les eaux internationales. « Eux aussi doivent être mieux formés et surveillés », demande l’employée de HRW :
« Il faut également exclure tous ceux qui ont déjà été condamnés pour avoir violé les droits de l’homme, et qui continuent aujourd’hui à travailler dans ce corps. »
Kidnappings et demandes de rançons
Une nouvelle pratique s’est récemment ajoutée à ces risques : « Nous voyons de plus en plus de migrants qui ont été victimes de kidnappings, puis de demandes de rançon », explique un employé d’une ONG présente sur place.