Dans la théologie musulmane, la pratique de l’homosexualité, pour pouvoir être démontrée comme un fait avéré, requiert les mêmes preuves que dans le cas de la fornication : le témoignage de quatre personnes attestant avoir vu et discerné une pénétration totale, ou bien un aveu sans rétractation des personnes concernées. Des exigences draconiennes qui rendent quasiment inapplicables les sanctions qui frappent les pratiques homosexuelles. Fréderic Lagrange remarque dans son livre Islam d’interdits, Islam de Jouissance (Editions Tétraèdre, 2008), que le juriste musulman remercie souvent Dieu ‘‘de pouvoir cacher les vices des croyants qui ne sont pas ostentatoires dans leur transgression de la loi divine’’.
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