L’histoire de John Sato, néo-zélandais de 95 ans, mobilisé contre les préjugés racistes

John Sato © Blair Millar/Amnesty International

DRESSER DES MURS

Il y a des bâtiments différents pour les différentes religions, parce que cela correspond à différentes races et cultures. Mais si vous observez les choses sans jugement, vous comprenez qu’ils disent tous la même chose. Je ne pensais pas qu’il y aurait toute cette publicité autour de mon périple.

Je ne suis pas un petit cœur sensible ni un bon samaritain, mais je ressens de la compassion pour les gens.

Quand on a soi-même traversé des choses difficiles, on apprend à le reconnaître chez les autres. C’est peut-être une bonne méthode éducative. Les gens dressent des murs entre eux, et c’est en grande partie dû à l’ignorance ou à une représentation négative dans les médias. Aux informations, on n’entend que des mauvaises nouvelles et des choses moches. On en oublie qu’il y a tellement de belles choses et de bonnes personnes dans ce monde.