L’« illectronisme », cause nationale

Plus récemment encore, le think tank « Culture numérique[6] », dans un rapport au titre choc « Les angles morts de l’inclusion numérique », ne s’est pas seulement contenté de rappeler, à juste titre, que « la Start-Up Nation n’est pas encore le royaume du numérique », il s’est aussi appliqué à imaginer des pistes concrètes pour faire reculer l’illectronisme rappelant que cette question n’est pas « tant technologique que culturelle. ». Qu’il s’agisse d’augmenter les budgets publics consacrés à fédérer et à simplifier les initiatives en faveur de l’inclusion numérique, d’encourager le mécénat de compétences pour financer les actions de formation auprès des publics exclus ou encore de définir la raison d’être de l’entreprise dans la société numérique… les propositions sont multiples et à l’adresse du monde des entreprises comme de la sphère publique.